OUI :
Pour approfondir les téléviseurs 3D, les chercheurs de Disney améliorent une technologie pouvant ressentir les textures des images présentées à l'écran. Disney désire offrir cette technologie pour les écrans tactiles des téléphones ou des ordinateurs tablettes, mais développe également des écrans plus larges pour les télés.
En utilisant un champ électrique contrôlé à la surface de l'écran sensoriel, cette technologie vient recréer une sensation de toucher lorsque les doigts créent une fiction électrostatique. En modifiant le courant électrostatique, les chercheurs peuvent ainsi réaliser une sensation de textures différentes.
D'autre part, on peut imaginer pas mal de concepts différents qui sont pratiquement tout le temps des technologies d'écrans déjà développées, comme les écrans pliables ou déroulables, les écrans transparents avec un rafraîchissement d'images parfaitement fluide. Mais outre les innovations technologiques d’affichage, ce sont aussi les interactions humaines avec ces nouveaux écrans qui évoluent comme les écrans tactiles, les projections sur surfaces inertes, les réalités augmentées et le déplacement d’objets virtuels/de données entres différents écrans.
NON:
Les écrans tactiles se répandent sur les téléphones portables et les tablettes et sont adoubés comme le futur de la technologie... et pourtant ils pourraient rapidement disparaître si nous ne faisons pas attention. Les écrans tactiles, comme tous les autres écran à cristaux liquides, reposent sur les propriétés d'un matériau métallique hybride qui pourrait s'épuiser dans les dix ans à venir.
L'oxyde d'indium-étain est à la fois transparent et conductible, une propriété rare et qui lui permet d'être utilisé pour nos objets électroniques qui manipulent la lumière (par exemple, chaque pixel de nos écrans plats est allumé et éteint grâce à une paire d'électrodes transparents d'oxyde d'indium-étain). Les écrans tactiles profitent du matériau et du fait que nos doigts-mêmes sont des conductibles, pour une innovation qui a résolument changé nos «smartphones».
Personne n'est tout à fait sûr des quantités d'indium (à la base de l'oxyde d'indium-étain) qu'il reste sur terre, en partie parce que c'est un produit résidu de l'activité minière, et que toutes les mines ne le récupèrent pas nécessairement. Mais on estime les réserves connues d'indium à 16.000 tonnes, et en rapportant cette quantité à nos usages actuels, ces réserves devraient être épuisées d'ici 2020. Et même si l'on trouvait de nouvelles sources d'indium, elles ne pourraient pas être à la hauteur de la demande, l'indium va donc devenir de plus en plus cher à mesure qu'il se raréfie. Les entreprises sont à la recherche d'un «nouvel indium», mais la tâche n'est pas facile. Un des prétendants au titre est l'oxyde de zinc, que l'on trouve pour une fraction du prix de l'oxyde d'indium-étain, mais il n'est pas aussi conductible ou transparent que ce dernier.
Une autre solution serait de continuer de travailler l'indium, mais d'en utiliser moins: des scientifiques ont ainsi développé un matériau aussi transparent et trois à quatre fois plus conductible que l'oxyde d'indium-étain, et qui ne requiert que 20% d'indium contre 90% pour le matériau utilisé actuellement. Mais ce nouvel hybride a tendance à se craqueler, un problème conséquent pour un écran que des doigts toucheront de manière répétitive...