Écran résistif

C'est en 1971 que le premier écran tactile résistif voit le jour, grâce à un chercheur de l'ONRL, Oak Ridge National Laboratory, Sam Hurst.

L'écran résistif est composé de 2 couches, parcourues par un courant électrique. C'est le contrôleur de l'écran tactile qui soumet alternativement les bords de l'écran à un faible courant électrique. La couche inférieure est en verre, entièrement conductrice, et la couche supérieure est en plastique souple, dont uniquement la face intérieure est conductrice, auxquels on ajoute une couche d'oxyde métallique pour la conduction d'électricité. Ces deux surfaces sont isolées par des patins isolants, afin de ne pas fausser les courants.Image

Une pression sur la surface en plastique entraîne le contact entre les 2 surfaces, qui entraîne une variation négative dans les champs électriques des deux faces. Cette variation est ensuite retransmise en informations et traitée par l'algorithme de calcul intégré dans l'appareil. Il mesure en fait la tension au point d'impact, ce qui permet de retrouver les coordonnées du point.

On peut retrouver les écrans capacitifs sur certains téléphones et bornes interactives, ainsi que sur les consoles de jeu Nintendo DS et Wii U. Les distributeurs de billets de banque sont eux aussi adeptes de cet écran, ainsi que les liseuses. Il est aussi utilisé par les tablettes graphiques, qui nécessitent une grande précision, donc un stylet. Il est alors « réglé » au niveau de sensibilité le plus élevé.ImageCet écran est le moins cher des 3 à produire, et il est aussi le moins gourmand en électricité. De plus, l'eau, la poussière et les rayures n'altèrent en rien son fonctionnement. Il existe également pour cet écran plusieurs niveaux de sensibilité à la pression, ce qui permet d'en varier les utilisations. Pour finir, c'est pression exercée sur la surface plastique qui permet l'utilisation de cet écran, on peut donc l'utiliser avec des gants, un stylet ou autre.

La luminosité est très limitée sur ce type d'écran, car la couche de surface absorbe 20% de la lumière émise par l'écran, un inconvénient bien visible lorsque la lumière ambiante est élevée. De plus, cet écran se dégrade dans le temps, à cause des micro-chocs provoqués lorsque les deux couches sont en contact. La précision de l'appareil sera donc de plus en plus faible au fil du temps, et il sera nécessaire de le recalibrer, afin de répartir l'usure sur toute la surface de l'écran, plutôt que sur les zones les plus utilisées. Finalement, la réactivité de l'écran est parfois longue, il faut donc répéter plusieurs fois la pression pour qu'il réagisse.